Partenariat Esperanza

Le foyer occupationnel Espéranza est venu plusieurs fois avec ses résidents en situation de handicap. Le contact avec les chevaux et l'activité avec eux est pour eux une joie et les chevaux le leur rendent bien ! Sans oublier la relation de confiance avec les chiens ! Ce sont des moments marqués par une interaction heureuse, paisible, un sens exemplaire de coopération entre tous.

Grâce à une convention, les bénéficiaires d'Espéranza et La Forêt aux Chevaux seront amenés à intensifier l'expérience dans le temps et dans une certaine régularité.

Un nouveau chien de protection

Notre jeune Montagne des Pyrénées Uishkâ, chienne de protection en devenir, manquait de partenaire pour la former et encadrer. Elle a déjà pris de mauvaises habitudes de promenades indépendantes suite aux événements de l'année passée et au mauvais exemple d'une chien que nous avions accueilli provisoirement : un fugueur et tueur de poules. Il n'est plus là, mais le mal avait été fait.

Avec l'arrivée de la belle Patou Tarabelle qui a un an de plus, la situation s'améliore petit à petit. Tarabelle nous a été confiée et a été formée par Mathieu Mauriès du Hogan des Vents et sa meute de chiens de protection dont la réputation n'est plus à faire. Les deux jeunes chiennes s'adorent, ne se quittent guère, jouent et patrouillent ensemble et font déjà équipe. Il y a encore du chemin à faire, de la patience à avoir, des précautions à prendre, mais une tendance positive se dessine.

Partenariat Hortanimus : conseil en phytoépuration

Nous apprécions beaucoup le travail d'Eric Prido et de l'association Hortanimus avec laquelle nous avons pu nouer des liens d'amitié et d'échanges.

Pour la création d'un système naturel de phytoépuration à proximité de l'abri technique. Bien que faiblement chargés, sans excréments et sans détergents toxiques, toutes les eaux grises  méritent d'être traitées naturellement. Eric nous accompagne de ses conseils. Actuellement, l'installation des bacs pour les filtres de plantes est en cours.

Les eaux grises sont bénéfiques pour certaines plantes aquatiques oxygénantes et favoriseront la survie des grenouilles, crapauds, libellules que nous souhaitons protéger. Il faut dire que grâce à leur présence et celle des canards et hirondelles, nous n'avons que très peu de moustiques comparé à notre entourage.

Changements côté chevaux

Quand on s'occupe de vieux chevaux on sait qu'on doit faire face à leur fin de vie, et on assume. Les chevaux, eux aussi, souffrent de la perte de leurs amis. Salvo et Olympe étaient un de ses couples soudés. Quand Salvo a perdu sa chérie Olympe le 10 juillet par défaillance cardiaque, il a été catastrophé puis dépressif, a perdu le goût de tout, du poids et toute joie de vivre. C'est l'arrivée de la vieille petite jument Islandaise Stássa qui a fini de le remonter. Stássa nous a rejoint car, âgée elle aussi, sa propriétaire accidentée ne pouvait plus s'en occuper comme il le faudrait.

La Forêt aux Chevaux a placé chez des adoptants qui sont des personnes aimantes, sûres, acquises à la cause de chevaux et excellentes cavalières, deux de nos plus jeunes chevaux en pleine force de l'âge, Caïam et Enir, Un départ dur pour nous, mais tellement bien pour eux, car cela leur donne la possibilité de vivre en accord avec leurs besoins d'une activité plus soutenue que ce que l'association saurait leur offrir et d'avoir un avenir assuré.

La grêle a tout détruit

On avait semé et fait pousser de jeunes plants pour le projet de la forêt nourricière. On avait tout préparer pour implanter des espaces de permaculture. Les plants étaient sortis pour acclimatation, les haricots semés autour des arbres étaient sortis en nombre, le champ de pommes-de-terre sous gazon était magnifique et prometteur d'une bonne récolte, il y avaient environ 200 mètres linéaires de double-rangées qu'on devait compléter de plants légumier associés.

Tout était prêt. La vigilance météo pour orages et grêle avait été levée. Les véhicules sont restés dehors puisque l'orage était passé ailleurs, les jeunes plants sont également resté sous leurs grillage pour les protéger des oies. Cela ne les a pas protégé de la grêle qui nous est tombé dessus dans la nuit du 18 juin. Des grêlons énormes. Des dégâts considérables. Les serres transformées en gruyère. Toutes les gouttières à refaire et pas mal de toitures à réparer. Voiture, chaises, tables et étagères en PVC, seaux et bassines troués, détruits. Et tous les jeunes plants, les haricots et leurs protections, le champ de patates, les artichauts et la jachère fleurie ont été hachés.

Les réparations prendront du temps. Les assurances ne paient pas pour des dégâts quand un chantier n'est pas terminé ... Pour les plantations, c'était trop tard, les participants étaient découragés. Il faut s'y reprendre au printemps prochain.

Les trois ponts

Trois ponts avaient été prévus pour accéder aux îles, sur lesquels il fallait créer et entretenir des plantations.

Les poutres avaient été posées au printemps 2023, mais il a fallu l'aide formidable de nos amis et bénévoles Damien et Camille, qui avait fait un stage à la ferme forestière, pour vraiment terminer le gros du travail et installer les planches bien épaisses permettant une traversée sécurisée, même avec une brouette !

Prochain pas : traiter les planches, couvrir de grillage à poules comme dispositif anti-glisse, installer des barrières de sécurité.

Plantation d'un olivier

Près de la yourte d'accueil devait être planté l'olivier, un cadeau qu'il avait reçu pour son 76e anniversaire et qu'il voulait planter là, à Louley.

Avec l'aide d'amis bénévoles, ce fût fait : un magnifique cadre a été créé et rempli de terre spécialement composé pour l'olivier. L'arbre a été planté et a directement reçu sa première taille de main experte !

Chiens et sangliers

Les chiens avaient bien leur maison pour s'abriter la nuit. Le terrain étant totalement clôturé avec un grillage anti-cerfs de 2m de hauteur, les trois dont une jeune Patou patrouillaient la nuit et faisaient les chiens de protection. C'était efficace : il n'y avait plus de renards ni de sangliers.

Tout a changé après la tempête. Les chiens étaient sous le choc, leur habitat était détruit, plus rien n'était comme avant, tout le monde était chez les voisins où il n'y avait pas de clôture, donc pas de possibilité de laisser les chiens en liberté à surveiller la nuit. Le renard en a profité, les sangliers aussi, ils ont fait de nombreux trous dans la clôture, nos chiens ont appris à s'en servir et à en faire de nouveaux, quand ce n'étaient pas les sangliers, dès que nous en fermions.

Il fallait prévoir une révision complète des fonctionnements ...

L'aventure du provisoire :

la transformation de l'abri-tech

Pour stocker le matériel sauvé tout en réinstallant un bureau provisoire avec accueil, vestiaires, réfectoire et lieu de repos à l'abri, il a fallu réaliser un aménagement de fortune dans le double-abri des chevaux normalement prévu comme abri-technique de soins.

Dans cet abri déplaçable, sur skis, on a installé un plancher de terrasse également déplaçable style caillebotis, on l'a équipé d'électricité, d'une cellule mobile sanitaire. On a installé des toilettes sèches à côté dans un van pour chevaux désaffecté. Le passage central ouvert du double abri-technique a été provisoirement fermées par un "double-vitrage" avec des bâches armées de chantier translucides qui se sont avérées extrêmement solides et à fort pouvoir isolant. Ces panneaux seront prochainement remplacés par les éléments mobiles de portes et de fenêtres récupérées de la yourte.

L'après-tempête

Nous remercions du fond du cœur nos amis et voisins de Louley, Wilm et Kirsten Bielefeld, qui nous ont donné la possibilité, durant la nuit de tempête du 4 novembre 2023, de mettre un maximum du contenu de la yourte d'accueil détruite à l'abri dans leur maison : instruments, matériel informatique des deux bureaux collectifs, classeurs, documents, les livres de la bibliothèque et du centre de documentation que nous avons pu sauver des flots ...

Comme les animaux avaient été traumatisés par l'événement et que la maison des chiens a également été détruite, nous avons décidé de rester sur le terrain, auprès des animaux et nous avons tous ensemble trouvé provisoirement refuge dans la maison de vacances de nos amis à Louley. Alors que dehors les terrains se sont transformés en piscine dû aux pluies diluviennes, nous avons passé des semaines à sécher et récupérer des livres et documents avec des sèche-cheveux...